Ecrit par Foucher Bernard,
le 18-01-2010 12:02
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De la plate-forme de Calvas, son terminus, notre bon bus D descend cahin-cahas (avec beaucoup de cahins et au moins autant de cahas!) la Route d'Uzès pour sa collecte d'usagers plus ou moins impatients ( de se faire secouer).
Les arrêts ne sont matérialisés à 2 exceptions près que par un poteau agrémenté d'un petit panonceau indiquant les horaires de passages, document non contratuel. Ce sont donc en général des arrêts de plein vent : dans notre quartier on ne craint ni le soleil ni la pluie et pas du tout le froid et la neige; nous sommes des intrépides bravant les éléments et intempéries...
Par contre, aux arrêts "Gros Noyer" et "Combe de la Lune", l'intrépidité frisse l'inconscience
tellement le voyageur doit se tenir tout près de la chaussée où la
circulation est soutenue et rapide (les conducteurs ont encore du mal à
réaliser qu'ils sont en ville et en plus çà descend !). Faut-il attendre un grave accident pour sécuriser ces arrêts ?
Aux arrêts du
"Chalet"et "Kléber", ceux qui attendent le bus sur l'étroite bande qui
sert de trottoir doivent en descendre pour laisser passer le piéton (ou
inversement).
Mais au contraire à l'arrêt de la Gazelle ils sont bien protégés dans une solide carcasse de béton. L'inconvénient c'est que cet abri, peint couleur caca d'oie, ne bénéficie que très rarement de la visite active des nettoyeurs municipaux.
Alors, Voyageurs, bouchez-vous le nez et regardez en face où notre
boulanger vous offre sa pimpante vitrine. Oubliez que vous êtes dans la
tanière de la gazelle, recyclée en abri-bus.
A croire que prendre le bus çà se mérite !!
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