| Ecrit par Camboulives Victoria,
le 27-03-2009 01:00
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Quand
se déguise en été, avril prend ses habits fourrés ... (dicton)
Quel bonheur, pourtant, de déambuler devant les jardins des pavillons où s’activent de vaillants jardiniers ! Peut-on ne pas s’émerveiller devant la vitalité, la légèreté des arbres en fleurs : mimosas, amandiers, prunus, premiers pêchers aux formes floconneuses ? tout s’est passé si vite et finira si vite … les populations d’insectes aériens sont déjà au travail : légers papillons, abeilles affairées. Quelques semaines encore et les hirondelles zèbreront notre ciel de leur vol vif.
Toutes ces vies minuscules, partie de la chaîne alimentaire biologique sont pourtant en sursis, devant la destruction des espaces en friche remplacés par l’habitat et les activités humaines. Tout comme les papillons de nuit, moins gracieux, et leurs prédateurs désorientés par la multiplicité et l’intensité des éclairages urbains : l’humain lui-même ne voit plus le ciel en cette année de l’astronomie ! (toute dernière implantation rue des loisirs où rien moins que 3 lampadaires en escalier devant la maternelle, constituent pour les riverains un déplorable « bouchon » lumineux contre le ciel étoilé …)
Développement durable, énergie renouvelable, sont devenus une litanie … si l’on parlait un peu plus fort de la protection de l’environnement, notre habitat primitif ?
Une pétition nationale est en cours, organisée par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN) :
| Visitez le site «NOE Conservation» qui, en partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle, vous initiera en outre au comptage des papillons familiers de vos jardins. |
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Ou encore régalez vous d’observations, de conseils, avec les sites : «Papillons macro» ou «de l’œuf au papillon» … de quoi initier et régaler les enfants lors des promenades du dimanche dans notre belle garrigue.
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En attendant de nous rencontrer, bien sûr, lors de la sortie organisée par votre Comité de quartier, « balade en garrigue » le 19 avril prochain.
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Les échos de la Gazelle 
